Focus : le viol conjugal
Le viol est défini par la loi comme «Tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par contrainte, violence, surprise ou menace ». Si, pour avoir un rapport sexuel, votre partenaire vous menace directement ou indirectement, vous fait du chantage, vous culpabilise (« c’est que tu m’aimes moins »), s’il ne respecte pas votre refus ou que vous avez tout simplement peur des conséquences si vous refusez, le rapport imposé par votre partenaire est qualifié de viol.
Le viol entre conjoint est interdit et puni par la loi : en couple, mariée, pacsée en concubinage ou non, vous avez le droit de refuser un rapport sexuel. Si vous ressentez une gêne, une contrainte, ce n’est pas de votre faute, c’est que vos choix ne sont pas respectés. Il est tout à fait normal de ne pas avoir les mêmes désirs dans un couple et votre partenaire doit respecter vos choix et vos envies.
Focus : « il est violent quand il a bu »
Le fait de consommer de l’alcool ou des stupéfiants peut faciliter le passage à l’acte, mais ce n’est pas une excuse, ni la raison des violences. Par ailleurs, la consommation d’alcool (ou de stupéfiants) peut-être considérée comme une circonstance aggravante des violences commises.
Votre partenaire ou ex-partenaire est le seul responsable des violences. Beaucoup de gens boivent et ne sont pas violents, c’est la personne qui en consomme qui décide de ses actes. Même sous alcool, le cycle de la violence s’installe : après avoir trop bu, il vous promet de ne plus recommencer mais il ne tient pas parole. En « temps normal », il a sûrement des propos ou une attitude blessante envers vous, signes d’une violence qui s’installe (les différentes formes de violences). Pour cette raison, il est aussi important de comprendre qu’arrêter l’alcool ou être soigné d’un problème d’alcoolisme, n’est pas une garantie que les violences vont s’arrêter.