Voici quelques exemples :
Tout acte à caractère sexuel qu’on menace de commettre, tente de commettre ou commet sur une personne sans son consentement : un viol (y compris, pénétration anale, vaginale, digitale, d’objets), une agression sexuelle, des pratiques sexuelles imposées implicitement (par ex. par peur des conséquences d’un refus) ou explicitement (rapport imposé par la force, la menace, le chantage) ; la pression subie pour faire ou refuser une IVG ; l’interdiction d’utiliser un moyen de contraception ; obliger à regarder de la pornographie etc.
Focus : le viol conjugal
Le viol est défini par la loi comme «Tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par contrainte, violence, surprise ou menace ». Si, pour avoir un rapport sexuel, votre partenaire vous menace directement ou indirectement, vous fait du chantage, vous culpabilise (« c’est que tu m’aimes moins »), s’il ne respecte pas votre refus ou que vous avez tout simplement peur des conséquences si vous refusez, le rapport imposé par votre partenaire est qualifié de viol.
Le viol entre conjoint est interdit et puni par la loi : en couple, mariée, pacsée en concubinage ou non, vous avez le droit de refuser un rapport sexuel. Si vous ressentez une gêne, une contrainte, ce n’est pas de votre faute, c’est que vos choix ne sont pas respectés. Il est tout à fait normal de ne pas avoir les mêmes désirs dans un couple et votre partenaire doit respecter vos choix et vos envies.